Un jour, Oryx décida de se laisser pousser de nouvelles ailes. Alors qu'il luttait avec son ver, il découvrit ses jumelles, mourantes, dans une blessure entre les mondes.

« Où allez-vous, mes filles ? » demanda-t-il. Il craignait qu'Ir Halak et Ir Anûk tentent d'aller dans les Profondeurs, où les tablettes de la ruine n'autorisaient l'accès qu'à Oryx.

Elles dirent : « Nous nous mourons, père. Nous le ferons autant de fois qu'il le faudra. »

« C'est adorablement précoce. » Oryx battit de ses nouvelles ailes. « Mais pourquoi ? »

« Nous envisageons une méthode permettant aux âmes ascendantes d'être détachées et intégrées dans une thanatosphère tautologique et autonome à laquelle nous avons donné le nom temporaire d'Âme suprême. Les Âmes suprêmes peuvent être entreposées dans un monde du trône pour y être utilisées comme mécanisme de résistance renforcé contre la mort. Un effet secondaire notable pourrait être la sophistication de notre Chant de la Mort, nous permettant ainsi de nous approcher au plus près d'une impulsion de mort paracausale fonctionnelle dans la majorité des cas. »

Oryx brandit son épée. « Parlez la langue royale, ou j'ordonnerai à Eir de venir vous dévorer. »

« Si nous parvenons à séparer notre mort de nous-mêmes, et à cacher cette mort, nous serons très difficiles à tuer. »

Oryx alla trouver son fils, Cropta, et lui dit : « Garde un œil sur tes sœurs. D'elles, tu apprendras la fourberie. »

Mais pendant qu'Oryx était parti en voyage pour observer les Profondeurs détruire un monde fortifié ancestral, Cropta manigança avec ses sœurs pour apprendre leurs secrets. « Je veux moi aussi créer une blessure », dit-il. Avec son épée, Cropta perça une nouvelle blessure dans un nouvel espace. Il espérait découvrir là la source d'un pouvoir secret.

Des machines nommées les Vex surgirent de cette plaie. Elles envahirent le monde du trône d'Oryx.